Missiles terrestres à portée intermédiaire dans l’Indo-Pacifique : évaluation des positions des Alliés des États-Unis


Lorsque les États-Unis se sont retirés du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI) en 2019, ils se sont ouvert la possibilité de développer et de déployer des missiles terrestres d’une portée comprise entre 500 et 5 500 km – ce que ce rapport appelle missiles terrestres à portée intermédiaire (GBIRM). Mais le retrait des États-Unis a également déclenché un débat sur l’endroit où les États-Unis pourraient déployer de tels missiles. Cela est devenu un sujet critique dans l’Indo-Pacifique parce que la Chine n’a jamais été signataire du traité FNI, ce qui lui a permis de développer un large éventail de capacités que les États-Unis n’ont pas été autorisés à déployer.

Compte tenu de cette menace, les États-Unis espèrent développer et déployer un nouveau GBIRM conventionnellement armé dans l’Indo-Pacifique, mais la façon dont les alliés des États-Unis réagiront aux ouvertures de Washington pour accueillir des GBIRM n’est pas claire.

L’auteur analyse la probabilité que les alliés des États-Unis signataires d’un traité dans la région indo-pacifique – l’Australie, le Japon, les Philippines, la République de Corée (ROK) et la Thaïlande – accueillent des GBIRM américains. Parce qu’il est peu probable que ces pays soient d’accord, l’auteur examine également des alternatives à la base permanente de ces missiles sur les territoires des alliés: (1) le co-développement américain de GBIRM avec et / ou la vente de GBIRM à un allié pour qu’il commande et contrôle, (2) le déploiement américain de GBIRM sur un territoire allié en cas de crise, (3) le déploiement par rotation en temps de paix, et 4) le déploiement à Guam ou dans l’un des États du Pacte de libre association. En raison des inconvénients de chaque alternative, l’auteur recommande une variante de la première: aider le Japon à développer un arsenal de capacités de missiles anti-navires basés au sol.

La recherche rapportée ici a été commandée par les forces aériennes du Pacifique et menée dans le cadre du programme de stratégie et de doctrine du projet RAND AIR FORCE.

Ce rapport fait partie de la série de rapports rand corporation research. Les rapports RAND présentent les résultats de la recherche et l’analyse objective qui répondent aux défis auxquels sont confrontés les secteurs public et privé. Tous les rapports RAND font l’objet d’un examen rigoureux par les pairs afin d’assurer des normes élevées en matière de qualité et d’objectivité de la recherche.

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